La joie et l'amitié au Rendez vous pour l'ouverture de la truite

Stéphane, un fidèle pêcheur internaute souvent de passage sur le blog, nous raconte son week-end pour l'ouverture de la truite.

Bonjour,

Voici le résumé de mon ouverture ou si les truites étaient rares, l'amitié et la joie étaient très présentes.
 
Comme tous les ans pour l'ouverture de la truite nous sommes partis à Castres dans le Tarn avec mon super pote Nanard. Cette année Alain le beau-frère de Nanard s'est joint à nous avec son fils Damien, un jeune pêcheur de 18 ans plein d'avenir.
 
Vendredi départ à 14 h pour Castres où nous attendent nos amis indigènes Franck, Juju, et Jean-Marie. arrivée à 18h dans une ville enneigée. soirée arrosée devant le match du Castres olympique ( incontournable! ) qui joue et perd ce soir à Toulon.

 P2070003

Samedi matin : une aspirine (Jean-Marie a encore frappé), un café et nous voila à Ste Cécile les pieds dans la neige. les eaux froides ont rendu les truites léthargiques, Franck capture quand même 2 beaux spécimens, Damien 1, Alain échappe une grosse bête après une belle bagarre, Nanard lui n'est pas en reste avec 1 belle truite. Quant à moi, à part quelques truitelles suicidaires, rien de la matinée. L'après midi nous allons à Versailles, sur un parcours que je connais par cœur et où l'on tape presque toujours, mais avec le froid et la neige, nous ne prenons que quelques bébés truites kamikazes.

 P2070004

Dimanche matin : après un petit déjeuner pantagruélique (charcuterie, cagouilles, fayots, saucisses, fromages et desserts, le tout arrosé au Gaillac), mes amis décident d'aller pêcher encore plus haut dans la montagne noire et moi de rester bien plus bas en dessous de la zone enneigée. Nanard devra faire un aller et retour supplémentaire car il a juste oublié de prendre ses bottes (une fois il avait oublié sa canne alors que nous allions pêcher le brochet). Cette fois ci, même si la fréquence des tocs n'est pas terrible, c'est moi qui m'en sort le mieux en sortant mes trois premières belles farios de l'année plus une ribambelle de truitelles de 18 à 20 cm je suis presque à court de vers de terre, quand mes collègues bredouilles viennent me récupérer à 15 h pour aller voir le match France-Italie (obligatoire!). 
 
P2070008

Lundi : lever a 6h, un café et direction le col de salette dans un froid glacial et 30 cm de neige. Après quelques truitelles nous décidons de retourner à Ste Cécile où la neige a fondu depuis samedi car nous nous les gelons vraiment, et il ne faudrait pas que nos vers de terre attrapent une pneumonie en allant dans l'eau. Redescendus à une altitude où la température est plus clémente, Nanard et Damien prennent une belle truite chacun alors que Franck et moi-même n'avons pas le moindre toc. A midi nous prenons notre dernier déjeuner avec nos amis castrais. Il est décidé de revenir dans 3 semaines, car, avec le printemps, il est probable que les truites auront plus d'appétit, que nous aurons une fréquence de tocs comparable à celle dont nous avons l'habitude, et en plus nous pourrons assister au match Castres-Perpignan qui promet d'être capital pour les phases finales. Nous reprenons la route pour la Charente vers 16h30 un peu tristes de quitter nos amis, mais plein d'espoir de les revoir bientôt et de retourner traquer les belles farios de la montagne noire entre copains.


Félicitation Stéphane pour ce magnifique récit en images dans lequelle tu partages avec les internautes ces supers moments (pleins de sensations) qui donnent envie d'en faire autant surtout avec un paysage et des rivières aussi magnifiques.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :