Ouverture du carnassier !
Je ne sais pas, mais pour moi, cette ouverture a toujours été celle du « brochet ». Une affection particulière pour maître « Esox », qui doit dater de mon enfance … Non que je sois « raciste », j’aime bien le sandre, la perche, le black et le silure, mais « The first », c’est et sera toujours le broc’ …
Une sorte de fascination pour cette espèce. Sûrement due à sa forme, sa longueur, ses yeux, sa robe … Poisson mythique de nos cours d’eau, je l’aime. Bien qu’étant petit, il me faisait un peu peur et m’attirait aussi. C’est peut-être cela l’amour : un mélange d’attirance et de peur !
C’est un poisson calme, solitaire, un vrai chasseur ! Je n’ai jamais vu chez les « traqueurs » une once d’excitation : calme et méthode. Et pour le capturer, il faut être comme lui. Se fondre dans le paysage …Connaître ses habitudes, sa façon de vivre, de se nourrir. Quand on pêche, on se doit de connaître son poisson !
Je ne rentrerais pas dans sa vie intime, vous avez déjà vos propres connaissances et pour ceux qui ne savent pas, il y a internet, les revues et les livres …
Par contre, même si cela ternie ma joie, je me dois de parler du brochet en 2012. C’est important. Même si je vais vous paraître un tantinet « rabâcheur » !
Comme beaucoup de poissons de nos cours d’eau, le brochet est menacé de disparition, ni plus, ni moins ! Il est déjà classé espèce vulnérable … Assèchement des milieux humides, arrosage des cultures à outrance, destruction millimétrée et programmée de la nature, pour toujours produire plus, etc. = à plus au moins long terme destruction de l’être humain … Ceci pour faire court ! …
Alors, nous, pêcheurs, que fait-on si l’on veut poursuivre dans notre passion ? On se raisonne. C’est tout simple ! …
Autant que faire se peut, on aide les AAPPMA dans la reconstruction des milieux aquatiques, on ne se contente pas de brailler à tout va « qu’il n’y a plus de brochets dans nos rivières, que dans le temps … » Non, on s’investit, on se bat pour sa protection, pour sa survie !
Et aucun geste allant dans ce sens, même minime n’est inutile. Personne n’est plus grand que l’autre, plus fort que l’autre, quand on parle de respect !
Allez, revenons à cette ouverture … Je vous dis un gros M…e ! … Et, « relâchez vos rêves ! »