Défense de la pêche de loisir face à l’antispécisme

Publié le par Bernard BORDERON

La pêche au vif n’est pas interdite !

L’association « Le Pêcheur Barbezilien » a pris l’initiative d’informer ses adhérents, en réponse à un afflux de questions concernant la pratique de la pêche au vif. Contrairement à certaines idées reçues, cette méthode de pêche n’est pas interdite. Cependant, elle est encadrée par une réglementation stricte sur les tailles légales de capture ainsi qu’un quota journalier.

La pêche de loisir est souvent critiquée comme acte de cruauté, mais elle peut s’honorée par son faible impact carbone et de maintenir un lien social. Les pêcheurs assidus soutiennent que cet acte permet de se reconnecter à la nature et de s’intégrer dans l’écosystème.

La remise à l'eau, bien qu'attaquée par les antispécistes, n'a pas pour but de faire souffrir les poissons, les pêcheurs s'efforcent de minimiser le stress et les blessures des poissons.

En tant que pêcheurs et passionnés de la nature, il est essentiel de reconnaître nos responsabilités envers l’environnement et les espèces aquatiques. La pêche de loisir n’est pas seulement un acte de capture, mais une pratique qui inclut une éthique. Cela signifie respecter les tailles légales de capture, ne prélever que pour sa propre consommation, éviter tout acte de cruauté inutile et savoir quand il est nécessaire de poser la canne, même si le plaisir d’être en harmonie avec l’eau nous incite à continuer. Démocratiser ces “bonnes attitudes” est indispensable pour garantir un équilibre durable entre notre passion et l’écosystème. La sensibilisation à ces pratiques pourrait devenir un levier éducatif important pour les jeunes générations, renforçant leur compréhension du rôle clé des pêcheurs dans la préservation de la biodiversité des milieux aquatiques.

Les critiques parlent aussi d'anthropomorphisme, mais la sensibilité des poissons diffère grandement de celle des mammifères.

La pêche crée un lien unique avec l'environnement aquatique, en favorisant la compréhension et en mettant en avant l'importance écologique de nos cours d'eau. De plus, l’impact environnemental de nos modes de vie modernes, tue indirectement beaucoup plus de poissons que la pêche.

Par conséquent, la pêche contribue au triple bénéfice des pêcheurs, des populations piscicoles et des écosystèmes, malgré certains coûts pour une partie des poissons. Elle met en perspective les accusations des antispécistes, qui ignorent souvent les effets de leurs propres modes de vie sur la faune aquatique.

Défense de la pêche de loisir face à l’antispécisme

Un enjeu stratégique pour les pêcheurs et les élus locaux

Introduction : L’antispécisme, un mouvement philosophique et militant visant à abolir les discriminations entre espèces animales, a pris de l'ampleur ces dernières années. Ce mouvement remet en question la légitimité de nombreuses pratiques humaines impliquant des animaux, y compris la pêche de loisir, qui est au cœur de débats animés. Face à cette montée en puissance, le groupe de travail national s’est mobilisé pour élaborer des arguments solides afin de défendre cette activité traditionnelle et essentielle.

Arguments en faveur de la pêche de loisir : Le document intégral établi par le groupe de travail national met en avant des arguments détaillés visant à contrer les attaques du mouvement antispéciste. Voici les principaux points abordés :

  1. Importance culturelle et sociale : La pêche de loisir est une pratique profondément ancrée dans la culture locale. Elle crée des liens sociaux entre les générations et contribue à la préservation des traditions rurales. Elle fait également partie intégrante du patrimoine.
  2. Contribution économique : Elle joue un rôle essentiel dans les économies locales, en soutenant les commerces spécialisés, le tourisme, et les événements liés à la pêche. La suppression de cette activité entraînerait des conséquences économiques négatives pour de nombreux territoires.
  3. Impact environnemental contrôlé : Contrairement aux idées véhiculées par certains antispécistes, la pêche de loisir est souvent associée à des pratiques respectueuses de l’environnement. Les pêcheurs participent activement à la préservation des écosystèmes aquatiques et veillent à l’équilibre des populations piscicoles.

Rôle des élus locaux : Les élus locaux occupent une position clé dans ce débat. Ils sont des interlocuteurs prioritaires pour les lobbys antispécistes et peuvent être sollicités pour prendre des mesures législatives ou réglementaires. Il est donc crucial pour les représentants locaux de s’imprégner des arguments développés dans le document pour répondre efficacement aux préoccupations de leurs administrés, qu’il s’agisse de riverains ou de pêcheurs.

Engagement auprès des décideurs : Le groupe de travail national mène une action proactive auprès des parlementaires charentais et des élus départementaux pour défendre la pratique de la pêche de loisir. Ces efforts visent à sensibiliser les décideurs aux impacts sociaux, économiques et culturels liés à cette activité, tout en contrant les discours antispécistes.

Problématiques locales : Nous encourageons vivement les acteurs locaux à nous faire remonter toute problématique liée à l’antispécisme rencontrée sur leurs territoires. Ces informations sont essentielles pour alimenter nos actions et renforcer notre plaidoyer auprès des décideurs nationaux et régionaux.

Conclusion : La défense de la pêche de loisir face à l’antispécisme est une priorité qui exige la mobilisation de tous. Les arguments élaborés par le groupe de travail national sont des outils essentiels pour préserver cette activité et répondre aux questionnements des différents acteurs locaux. Ensemble, nous pouvons préserver cette pratique et protéger les intérêts des pêcheurs. Acheter une carte de pêche montre votre engagement pour la défense du milieu aquatique essentiel aux poissons.

Comprendre l'environnement est essentiel pour sa protection, un principe fondamental reconnu par les experts et les passionnés œuvrant en faveur de la préservation environnementale. Il est important de noter que convaincre les antispécismes uniquement par des arguments techniques peut s'avérer inefficace, car leur approche repose souvent sur un ressenti personnel et une vision du vivant qui leur est propre.

Nous convenons que les poissons subissent moins de souffrances lorsqu'ils évoluent dans une eau en quantité suffisante et de qualité. Il est essentiel de protéger le milieu aquatique pour améliorer leur bien-être.

La sécheresse de 2022 a causé beaucoup de souffrance pour les écosystèmes aquatiques !

« Le Pêcheur Barbezilien » Engagé pour le Patrimoine Piscicole d’Aujourd’hui et de Demain !

Document interne rédigé par le groupe de travail « Bien-être animal » de la FNPF à destination du réseau des structures associatives de la pêche de loisir

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